Affiche Jazz à Vienne 2006

10,0015,00

Un gros rat, genre Minotaure ou Sphinx, a boulotté le saxophoniste dans une version à l’antique du joueur de flûte au Théâtre Antique.

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Description

Affiche magasin; largeur 59cm x hauteur 44,5cm ; image 58cm x 43,5cm ; cadre blanc : haut, bas, droit gauche , 0,5cm ; Imprimée en quadrichromie offset sur du papier couché couché 250g brillant ; Sept logos en bas de l’affiche, France Inter, Crédit Agricole, Ville de Vienne, Région Rhône Alpes, Isère Conseil Général, France 3, Fondation France Télécom, Prix 10 euros

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Affiche-Lithographie ; Largeur 70cm x hauteur 51cm ; image largeur 60cm x hauteur 45cm ; cadre blanc, haut 2,5cm, bas 3,5cm, droit et gauche 5cm ; Imprimée en offset sur du papier couché brillant 250 g ; Aucun logo en bas de l’affiche ; Prix 15 euros

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Jean Paul Boutellier créateur et directeur de Jazz à Vienne

Capibara. Je l’aime bien celle-là mais je me suis bien fait descendre, les gens ne l’ont pas aimée du tout, beaucoup de gens ont peur des rats… Je pense qu’une affiche n’est pas faite pour être aimée, elle est faite pour être remarquée. A la limite, j’aime bien quand on critique l’affiche, le pire c’est quand on en dit rien, parce qu’on a l’impression qu’il y a un consensus. C’est bien qu’elle déchaîne les passions dans un sens ou dans un autre. Celle-là, elle avait  bien joué car elle a été fortement décriée. C’est amusant, beaucoup de gens savent maintenant que c’est la même personne qui est derrière toutes les affiches mais il en est d’autres qui me font des réflexions du genre :  

 » Qu’est ce que vous avez bien fait de changer de graphiste, c’était moche  ce qu’il faisait. Vous en avez enfin trouver un qui fait des choses biens « 

Je me fiche des affiches les plus aimées ou les moins aimées, mais dans ce qui touche au coeur, dans les souvenirs, il y a d’autres considérations, il y a l’époque. Personnellement je garde une tendresse toute particulière pour les premières, les contrebasses sur la route, les pianos dans les blés… Elles peuvent aussi rappeller d’autres choses particulières comme une programmation par exemple, et de ce fait on les préfère car l’affiche en est le reflet. Il y a des choses quand on choisit, que l’on voit tout de suite, pour d’autres c’est après coup qu’on s’aperçoit de leur impact.  L’image du gamin sur la guitare fait trace et pourtant quand on l’a choisie ce n’était pas aussi simple que ça. 

L’impact par rapport au public, si on devait faire un tiercé, ce seraient les pingouins, les grenouilles et les lapins. Mais les lapins souffrent de leur proximité avec l’affaire du bébé qui a jeté un froid. Il y a des gens qui se sont beaucoup flattés de l’affaire, du scandale, disant que c’était la première fois que l’on parlait de Jazz à Vienne dans certains organes de presse, mais je pense que globalement ça a fait plus de mal qu’autre chose . Cela montre qu’aujourd’hui, on parle de tout et n’importe quoi pour des conneries, alors qu’on peut faire un travail formidable à côté et on n’en parle pas. Et ça, ça m’a toujours irrité.

Cette affiche me plaisait parce qu’elle m’évoquait la légende du joueur de flûte qui débarasse la ville de ses rats, mais là c’est le rat qui a bouffé le joueur de flûte! J’aimais beaucoup ce décor de petite ville nordique médiévale.

Bruno Théry  

L’antique à Vienne est une source intarrissable d’inspiration.  Ah ! les romains, Ben Hur avec Charlton Heston, quand on a dix ans, la sortie cinoche du pensionnat catho par un dimanche glacial, les martyrs qui se font dévorer par les lions dans les arènes…Sainte Blandine, aaaaaahh Sainte Blandine..

Jean Paul m’a beaucoup freiné sur les romains, mais ils ressortent de temps en temps comme ces gros blocs taillés, murs de théâtre, chez les dames de 2007. Et les egyptiens bien sûr, Gizeh, les pyramides, avec les métronomes de 1993.

Pour le gros rat, j’ai rêvé sur le bestiaire antique, minotaure,  sphinx que l’on peut coiffer si facilement d’accessoires musicaux. Tout doucement, la  » bête », comme le joueur de flûte d’Hamelin, entraîne derrière sa musique tous les rats, les lions, les sphinx, les saxophonistes, les pingouins, la piste, l’arène, la ville, les maisons et leurs habitants… 

Version de Jean Paul qui sait tout sur tout, résultat de ses longues insomnies, c’est un capibara : le plus gros rongeur de la planète, il peut peser jusqu’à cinquante kilos, il est gros comme un mouton ! Il vit au Brésil, au Paraguay, en Guyane…C’est un animal qui n’a pas de chance, il n’a que des prédateurs ! Dans la pampa il se fait attaquer par les léopards, il se réfugie dans les marais, et là il se fait dévorer les pattes par les alligators ! Il est mou, il est gentil comme tout…La réalité rattrape la fiction.

Fallait il le laisser en vie dans une attitude réelle, comme le personnage d’un film fantastique?  Devait il devenir  une mascotte , un objet kitsch en porcelaine, souvenir de Jazz à Vienne?  Ou la gravure d’un personnage de fiction dont on relate les exploits?  Pour moi il est bien vivant, il faut glisser la main sous son ventre mou, tiède et humide pour sentir qu’il digère tranquillement le saxophoniste… 

Note : les photos en ligne intègrent la signature de l’artiste en filigrane, celle-ci ne figure pas sur les affiches en vente.

Informations complémentaires

Dimensions ND
Affiche

affiche magasin, affiche lithographie

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