Description
Affiche collector avec logos ; largeur 40cm x hauteur 60cm ; imprimée en quadrichromie offset sur du papier couché 200g/m2 ; bande blanche en bas de l’affiche de 205cm de hauteur avec 10 petits logos ; prix 10 euros
Affiche collector sans logo ; largeur 40cm x hauteur 57,5cm ; imprimée en quadrichromie offset sur du papier couché 200g/m2 ; Prix 10 euros
Logo « Les Arts du Récit en Isère » ; création Hervé Frumy
Original de l’affiche réalisé à la peinture acrylique repris aux pastels
Note : les photos en ligne intègrent la signature de l’artiste en filigrane, celle-ci ne figure pas sur les affiches en vente.
Texte Henri Touati, directeur des Arts du Récit, Edito du Festival 2011
raconter des histoires, c’est se mettre nez au vent, sentir et ressentir l’état du monde et en rendre compte. Être le témoin sensible des émotions, des regards, qui se partagent et donnent à chacun le goût des autres, le goût de vivre.
Le monde se transforme avec douleurs, blessures, mais aussi joies et émotions. L’art et la culture permettent de partager l’espérance de ces mouvements.
Dans les jardins de Tunis, dans les rues du Caire, au printemps, le soir venu, le parfum des fleurs de jasmin enivre tous les passants.
De cette fragrance tenace, des peuples entiers nourrissent des histoires, le besoin de se rencontrer, de se parler autour de nouveaux mondes à construire.
Le festival depuis vingt-quatre années, modestement, tente de trouver les senteurs de ce parfum, de vous les apporter et de créer les conditions d’une humanité partagée.
Au gré des rencontres, chacun d’entre nous avance à son rythme, et le chemin, dont nous connaissons à peine le début, s’invente sous nous pas, des femmes et des hommes, des roms, des Bretons, des Dauphinois, des Juifs, des Marocains, des Poitevins, des Algériens, des Cévenols, des Outremarins, portent leur parole comme un léger parfum qui nous donnent à percevoir l’humanité comme l’espace de nos propres vies, chaque histoire racontée comme une parcelle de nous.
Au moment ou les mondes perdent leur sens, où la culture recule, perd ses moyens, où les obscurantismes gagnent du terrain, on peut penser comme Paul Auster que : « Si l’on est pas sûr de tout, si l’on a encore l’esprit ouvert pour s’interroger, sur ce que l’on voit, on tend à considérer le monde avec une grande attention, et de cette attention vient la possibilité d’apercevoir quelque chose que personne n’a encore vu. Il faut être disposé à admettre qu’on ne possède pas toutes les réponses. Si on croit les posséder, on aura jamais rien à dire°. »
Les conteuses et les conteurs vous proposent de partager cette attention et d’être ce passant qui respire le parfum enivrant des chemins à venir.
° Je pensais que mon père était Dieu - Editions Babel - 2002